samedi 29 juin 2013

L’iPhone 4 blanc retardé à cause de la mauvaise qualité de ses photos

La couleur de la coque réfléchirait trop le flash de l’appareil photo, ce qui aurait tendance à produire des clichés trop éclairés. Certains expliquent que l’iPhone 4 blanc pourrait être purement et simplement annulé.

L’iPhone 4 blanc retardé à cause de la mauvaise qualité de ses photos ?

« Ce modèle est plus difficile à industrialiser que nous le pensions à l’origine » : c’est en ces termes qu’un porte-parole d’Apple a tenté de justifier hier l’annonce du nouveau report de la sortie de la version blanche de l’iPhone 4. Au mieux, elle ne se fera qu’au printemps 2011. Initialement annoncé pour juillet 2010, cet iPhone était supposé rencontrer des problèmes avec le colorant blanc utilisé pour sa coque. C’est en tout cas ce que suggéraient les premières rumeurs datant du mois de juin dernier.

Il semblerait qu’elles n’étaient pas si loin que ça de la vérité, si l’on en croit les révélations faites par Leander Kahney sur le site Cult of Mac. Basé sur la foi d’une source « en connexion avec Apple » qui tient à rester anonyme, ce témoignage indique que la couleur blanche de la coque arrière produit un effet secondaire inattendu : une dégradation de la qualité des photos prises avec l’iPhone. Elles seraient comme « délavées » à cause du réfléchissement du flash exacerbé par la blancheur de la coque. Un problème dont Apple se serait rendu compte, lors des derniers tests des prototypes avec des coques de protection proposées par des fournisseurs et qui demanderait un changement complet du design de l’appareil. D’où le délai important pour le lancement de cette version.

Ce qui n’a pas empêché l’iPhone blanc de faire une apparition remarquée ces derniers jours sur l’Apple Store, via l’application iPhone dédiée à cette boutique en ligne. Il est annoncé en versions 16 et 32 Go, au même prix que l’iPhone noir traditionnel. Mais cela ne serait-il que du vent ? Car le site Boy Genius Report évoque maintenant une annulation pure et simple de l’iPhone 4 blanc. On ne devrait pas en savoir plus avant le printemps prochain. (EP)

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dimanche 16 juin 2013

Licences 4G début des hostilités !

En dépit des doléances de Xavier Niel, PDG de Free et de Martin Bouygues, président du groupe éponyme, le calendrier d’attribution des licences 4G pour la téléphonie mobile a été maintenu par le ministre Besson. Les enchères débuteront donc comme prévu fin mai. Retour sur une répartition des fréquences qui fait débat.

Licences 4G : début des hostilités !

Dans le cadre du colloque « Croissance, Innovation, Régulation » organisé par l’Arcep, Éric Besson, ministre de l’Industrie et de l’Economie numérique a confirmé hier, mercredi 4 mai, le maintien du calendrier des attributions des licences 4G.

Un calendrier et surtout un processus d’attribution qui passent très mal chez certains opérateurs qui n’hésitent pas à évoquer des pratiques anticoncurrentielles.

En avril dernier, Xavier Niel avait envoyé une lettre au ministre Besson dénonçant une attribution des licences 4G qui favoriserait les opérateurs les plus riches. C’est bien le processus d’attribution basé sur un système d’enchère sans plafond suffisant qui fait débat.

Une critique également émise par Martin Bouygues, le président de Bouygues Telecom qui estimait en mars dernier que ce processus d’attribution était «  cynique […],  le plus riche des opérateurs raflera les fréquences, les autres n’auront plus qu’à fermer boutique ».

La moitié des fréquences pour un seul opérateur ?
Ainsi, plus que le système d’enchère confirmée hier par Eric Besson et qui devrait rapporter deux milliards d’euros à l’état, c’est bien le plafonnement qui préoccupe et la situation anti concurrentielles qu’elle pourrait engendrer.

Au total, 30 mégahertz seront mis aux enchères pour les 4 opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Tel, Free Mobile) or, le plafond d’achat est fixé par Besson  à 15 mégahertz par opérateur.
Un opérateur peut donc s’emparer de la moitié des fréquences 4G disponibles !

Notre ministre comptait pourtant « préserver une concurrence effective et durable au bénéfice du consommateur ». C’est raté si l'on croit Xavier Niel patron d’Iliad et de Free Mobile : «  pour protéger la concurrence le plafond doit être non pas à 15 mais à 10 mégahertz ».

Une inquiétude partagée hier par Martin Bouygues : «  j’exhorte l’Arcep d’exposer au gouvernement que les enchères ne doivent pas entrainer une réduction du nombre d’acteurs du marché ».
Les licences 4G devraient être attribuées cet été, encore faut-il passer le stade des enchères qui s’annonce tendu…

vendredi 14 juin 2013

Desimlockage iPhone 3G la procédure en vidéo avec Yellowsn0w

Grâce à Yellowsn0w, il sera bientôt possible de desimlocker l’iPhone 3G, voici le tuto en vidéo.

Desimlockage iPhone 3G : la procédure en vidéo avec Yellowsn0w

Pour nous faire patienter jusqu’au 31 décembre, date à laquelle vous pourrez télécharger Yellowsn0w, l’outil de desimlock pour iPhone 3G, la Dev Team nous propose un petit teaser vidéo. On y découvre une procédure simplifiée : il faut en effet moins de 5 minutes pour desimlocker le smartphone d’Apple.

Attention tout de même de ne pas s’exciter trop vite, ce logiciel de desimlockage ne fonctionnera que sur les iPhone 3G dotés d’un firmware 2.1 officiel ou d’un firmware 2.2 jailbreaké ( firmware custom).

Pour ceux qui n’ont pas suivi les conseils de la Dev Team et qui ont mis à jour leurs iPhone en 2.2, il faudra attendre une prochaine version…


jeudi 13 juin 2013

Kindle Fire 2 2 millions de tablettes auraient été commandées par Amazon

Selon le site China Times, Amazon aurait commandé 2 millions de Kindle Fire pour le mois d’Août. Il s’agirait du même modèle que la version actuelle, avec quelques changements. Est-ce suffisant face à l’arrivée de la concurrence ?

Alors que des rumeurs font état d’une possible annonce d’une Kindle Fire 2 le 31 Juillet, les nouvelles informations dévoilées par China Times font état d’une commande de 2 millions d’unités d’une Kindle Fire 7 pouces légèrement redesignée. 

Selon les informations recueillies, la nouvelle tablette ferait toujours 7 pouces, remplacerait le chassis plastique par un chassis alu, et serait toujours vendue au même prix de 199 €. On parle aussi d’un écran différent fabriqué par LG, avec une résolution de augmentée à 1280×800). 

Amazon se doit de réagir...

Le marché des tablettes 7 pouces se transforme à une vitesse incroyable. La Google Nexus 7 (ci-dessous) vient d’être annoncée, une nouvelle Kobo Vox serait en préparation, l’iPad mini semble se préciser, et rien n’empêche de penser que de nouveaux modèles verront aussi le jour chez Nook, le véritable pionnier dans ce domaine avec la Nook Color.

La toute nouvelle Google Nexus 7 

Amazon et sa Kindle Fire actuelle ne sont donc plus dans la position idéale dans laquelle ils se trouvaient il y a encore quelques semaines de cela.  

Si les rumeurs font état d’un modèle 10 pouces pour s’attaquer frontalement à l’iPad, avec des spécifications techniques plus solides, il est évident qu’il faut aussi mettre à jour la Kindle Fire actuelle pour résister à l’arrivée de concurrentes 7 pouces ambitieuses.

Les critiques de la quasi-totalité des journalistes spécialisés qui ont eu la Nexus 7 en mains sont unanimes pour enterrer la Kindle Fire actuelle, au moins sur le plan des performances. On imagine mal Apple lancer un Ipad mini qui ne serait pas lui aussi beaucoup plus haut de gamme, et d’autres acteurs devraient faire leur apparition dans ce segment décidément en plein boom des tablettes 7 pouces.

Amazon peut-il se faire distancer par la concurrence ?

C’est ce qui est arrivé à Barnes & Noble il n’y a pas si longtemps, et le risque existe aussi pour Amazon.

Barnes & Noble était le leader incontesté des tablettes 7 pouces destinées à la consultation de contenus avec la Nook Color. Après l’annonce de la Kindle Fire, Nook a donné une grande soeur à la Nook Color : la Nook Tablet, similaire mais plus puissante. Cette riposte trop peu ambitieuse n’a pas permis à Nook de retrouver une position de leader. Aujourd'hui, on peut même se poser la question de l'avenir de Nook dans ce domaine.

Si d’aventure Amazon évite de prendre des risques, en modifiant trop peu la Kindle Fire, le risque de se fasse distancer par les nouveaux venus sera bien réel.

Il faudra une Kindle Fire 2 plus séduisante que les nouveaux modèles de la concurrence pour garder la main. On saura vite si Amazon a vu assez grand et reprend une longueur d’avance avec sa mise à jour ou si la nouvelle tablette sera dès le départ un cran au dessous des nouveaux arrivants.

Mais Amazon pourrait aussi sortir sa stratégie préférée : la guerre des prix. De récentes informations ont démontré qu'Amazon travaillerait à développer la publicité sur la Kindle Fire, sur le même modèle peut-être que celui qui a permis de faire baisser le prix des readers de la marque.

Alors une tablette à 149 $ ou pourquoi pas moins, sponsorisée par de la publicité, voilà peut-être ce qui pourrait faire la différence...

On en saura très vite plus sur ce que prépare réellement Amazon. Mais il faudra dans tous les cas frapper fort pour résister à une concurrence bien plus convaincante dans le segment 7 pouces que celle faite pour l'instant à l'iPad dans le segment 10 pouces.

Source : China Times via Business Insider

mercredi 12 juin 2013

Compal Electronics signe un accord avec Microsoft à propos d’Android et de Chrome

Le sous-traitant asiatique versera une taxe à Microsoft sur chaque appareil doté des systèmes d’exploitation Android et Chrome, de Google, sortant de ses usines.

Compal Electronics signe un accord avec Microsoft à propos d’Android et de Chrome

Comptant parmi les plus gros sous-traitants asiatiques d’ordinateurs portables, notamment pour des marques comme HP, Acer et Toshiba, Compal Electronics va devoir verser des royalties pour chaque appareil sortant de ses usines équipé d’Android ou de Chrome. La firme de Redmond étend ainsi sa mainmise sur les revenus liés au développement des deux systèmes d’exploitation de Google.

Avant Compal, d’autres sous-traitants comme Wistron et Quanta Computer ont déjà signé ce genre d’accord. Du côté des « marques » officielles, on sait déjà que HTC et que Samsung reversent de l’argent à Microsoft à travers Android.

Microsoft et Android

Pourquoi une telle situation ? Parce que Microsoft estime qu’Android et Chrome enfreignent plusieurs de ses brevets et que ceux qui les utilisent doivent payer cette « taxe » plutôt que d’affronter une bataille judiciaire qui pourrait s’avérer longue et coûteuse. Il est vrai qu’il est plus facile pour Redmond de s’attaquer à des « petits » constructeurs que directement au géant Google, éditeur des logiciels mis en cause.

Du côté des procédures judiciaires en cours, Microsoft poursuit déjà Barnes & Noble pour sa liseuse électronique Nook ainsi que Motorola. (EP)

vendredi 7 juin 2013

3GSM HTC Advantage X7510, 16Go pour un terminal de « poche »

HTC a profité du salon catalan Mobile World Congress (ex 3GSM) pour annoncer son nouveau terminal mobile, le Advantage X7510, un PDAPhone aux allures d’UMPC.

3GSM : HTC Advantage X7510, 16Go pour un terminal de « poche »

Cette évolution de l’Advantage X7500, sortie il y a plus d’unan, verra sa capacité de stockage doublée, passant d’un disque dur de 8 Go à16Go de mémoire flash extensible via le slot miniSD. Le nouveau PDAPhone du constructeur taïwanais tournera sous Windows Mobile6.1 épaulé par l’interface TouchFLO et sera doté d’Opera Mobile 9 , deGoogle Maps et de TomTom NAVIGATOR 6 exploitant son module GPS SiRFStar IIIintégré.

Hormis ces évolutions, l' Advantage X7510 conservera  les spécificités de son aîné à savoir unprocesseur Marvel PXA270 cadencé à 624 Mhz, une puce graphique ATI W2284, unécran tactile VGA de 5 pouces, 128 Mo de RAM, 256Mo de ROM, un appareil photo3.1 mégapixels disposant d’un autofocus et d’un flash, d’une caméra VGA pour lavisioconférence, d’une sortie TV/VGA et d’un nouveau clavier AZERTY détachableet optimisé.

Résolument communicant, le X7510 comblera les baroudeurs itinérantsavec de nombreuses connectivités proposées. À côté de la compatibilitéGSM/GPRS/EDGE/3G/3G+, vous retrouverez les habituels Wi-fi 802.11 b/g etBluetooth 2.0+EDR. Mesurant 133.5 x 98 x 20.75 mm pour 355 g, leX7510 sera commercialisé en Europe courant mars.

 

 



A lire aussi sur CNET France:

Advantage X7500
Opera Mobile 9
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Page spéciale Bluetooth
Page spéciale UMPC
Page spéciale HTC 
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jeudi 6 juin 2013

Barnes Noble de retour avec une nouvelle tablette Nook

En ce moment, les annonces concernant les tablettes 7 pouces se multiplient. Après la nouvelle gamme Kindle Fire, l’annonce de la Kobo Arc, les rumeurs parlent maintenant d’une tablette chez Nook.

Il fallait s'y attendre : Barnes & Noble va certainement annoncer une tablette sous peu. Nook a certainement fait le choix d'attendre que le calme revienne après la première vague d'annonces, pour présenter ensuite son offre. Il est vrai qu'il vaut mieux éviter de se trouver dans le sillage d'Amazon pour présenter ses produits.

Après avoir choisi de baisser le prix de ses tablettes dans un premier temps (pour résister à la vague Amazon ?), on pourrait donc voir arriver la relève sous peu.

Nook :le pionnier de la tablette 7 pouces

Nook est loin d’être un débutant dans le domaine des tablettes. C’est même la marque qui a "inventé" le concept, ou pour être plus précis qui a proposé la première tablette 7 pouces performante et à bas prix.

La Nook color, un véritable choc à l’époque, se présentait comme une liseuse avec un écran couleur. A l'époque, les observateurs étaient médusés, alors que l'encre électronique était présentée comme seule apte pour la lecture d'ebooks.

Pourtant, le succès a été immédiat, les utilisateurs y voyant plus une tablette accessible et performante qu'une liseuse.

La concurrence a mis beaucoup de temps à réagir, mais elle l’a fait. C’est Amazon  qui a le plus vite pris le train en marche avec la Kindle Fire, si bien depuis qu'elle a complètement fait oublier Barnes & Noble et ses tablettes.

Le géant américain de la librairie a bien essayé de riposter avec une Nook Tablet, mais les quelques progrès réalisés entre les deux modèles n’étaient pas suffisants pour rivaliser avec l’offre d’Amazon.

Nook peut-il encore revenir dans la course ?

Nook color et Nook tablet sont aujourd’hui dépassés, même si elles restent séduisantes. La question de l'avenir de Nook dans ce domaine est posée.

 

Barnes & Noble doit absolument innover pour revenir dans la course. Le marché a beaucoup changé : non seulement Google est arrivé avec la Nexus 7, mais on trouve aussi la Kobo Arc. Et un iPad mini n’est toujours pas exclu. L’équation est la même pour tout le monde : trouver un moyen de sortir du lot, tout en réussissant à proposer des prix en dessous des 250 $ ou mieux, des 200 $. Et je ne parle même pas de l'importance de l'offre de contenus...

Les rumeurs concernant la future tablette Nook

Selon les dernières rumeurs en provenance du site engadget (et de sa source), la nouvelle tablette Nook s’appuierait sur un "écran incroyable” proposant une définition de 243 ppi. C'est bien mais pas si extraordinaire que cela : la Kindle Fire HD ou l'écran Retina font mieux avec respectivement 254 et 264 ppi.

 

La nouvelle tablette serait aussi plus légère que la tablette actuelle. Bonne nouvelle : Robert Brunner, le designer des modèles précédents, serait toujours aux commandes pour ce modèle. Il faut dire que sur ce point, Barnes & Noble a toujours fait mieux que la concurrence.

Mais la clé réside peut-être ailleurs, et plus précisément dans le contrat passé entre Microsoft et Nook, qui a investi plusieurs centaines de millions de dollars dans l'entreprise. Certains pensent que Nook pourrait choisir de s’appuyer sur Windows pour le système d’exploitation, et ainsi proposer une tablette différente.

Il y a aussi ce projet concernant la lecture, à savoir l’"Active Reading", projet sur lequel les ingénieurs de Microsoft seraient déjà au travail, et qui porterait sur l’environnement de lecture. Il faut se rappeler que Microsoft a longtemps été le leader de la lecture numérique, avec le logiciel Microsoft Reader. C'était il y a longtemps...

En tout cas, le fait que l’annonce d’un événement chez Barnes & Noble (pour l'automne) coïncide avec la période de lancement de Windows 8 risque d’alimenter les rumeurs jusqu’au lancement de nouvelles tablettes de la marque.

Espérons aussi que Barnes & Noble en profitera pour nous proposer une nouvelle liseuse, par exemple une nouvelle version de son Nook GlowLight avec un écran Ink Pearl HD. Réponse dans les semaines qui viennent...

mercredi 5 juin 2013

Le premier téléphone Skype débarque dans neuf pays

C'est officiel, Skype lance son premier téléphone mobile, en partenariat avec l'opérateur 3. Neuf pays sont concernés par le Skypephone. Pour la France, il faudra patienter.

Le premier téléphone Skype débarque dans neuf pays

Envisagé il y a 15 jours, le premier téléphone mobile Skype est devenu réalité ce lundi. Le plus populaire des logiciels de VoIP (près de 250 millions d'utilisateurs) a en effet officialisé l'arrivée du 3 Skypephone. "3" car il est conçu en partenariat avec cet opérateur. Pour le moment, neuf pays sont concernés par ce lancement : Royaume-Uni, Australie, Suède, Autriche, Danemark, Hong-Kong, Italie, Irlande et Macao. Pas la France malheureusement...

Dommage, car l'appareil en lui-même est un entrée de gamme très correct (appareil photo, baladeur MP3, Bluetooth, 3G...). Il ressemble d'ailleurs comme deux gouttes d'eau à certains modèles Sagem. A la différence près qu'il dispose d'un bouton Skype au-dessus du clavier. En appuyant sur cette touche, on peut envoyer des messages instantanés à ses contacts, ou leur téléphoner en utilisant la technologie de VoIP. Dommage que le téléphone ne soit pas Wi-Fi puisque les appels gratuits pourront s'effectuer uniquement dans le cadre d'un abonnement souscrit ou d'une carte pré-payée.

Au Royaume-Uni, il sera disponible à partir du 2 novembre dans les enseignes de 3. Il coûtera 50 livres avec une carte pré-payée, ou il sera gratuit en cas d'abonnement à l'une des offres de l'opérateur.


mardi 4 juin 2013

Tablettes et Readers qui dominera la lecture numérique

Les readers n'ont pas disparu avec l'arrivée des tablettes. Ils se portent même de mieux en mieux. Comment cela peut-il s'expliquer ? Et est-ce durable ?

Tablette ou reader ? La question pouvait sembler saugrenue à l'époque qui précédait la sortie de l'iPad. Bien sûr que personne ne voudrait lire sur un écran LCD : trop brillant, trop fatiguant pour les yeux, inutilisable en extérieur. Beaucoup d'"experts" étaient plein de certitudes sur le fait que le reader resterait la norme.

Puis l'iPad est arrivé, et beaucoup ont fait demi-tour : finalement, les tablettes devaient tuer les readers. Plus polyvalentes, plus capables, à l'aise avec la couleur et les ebooks augmentés, pouvant utiliser les applications de tous les acteurs, elles devaient rendre les readers obsolètes...

Aujourd'hui, la situation est beaucoup plus modérée que cela : d'un côté, les tablettes et les readers sont devenus des objets différents et bien identifiés. Toute personne un peu informée sur le sujet sait qu'un des appareils fait tout, mais est moins confortable niveau lecture, et qu'un des appareils ne fait que lecteur de livres (ou presque).

Les fans de lecture se posent la question de savoir quel appareil choisir, les autres non, et préfèrent la tablette. Certains hésitent ensuite entre une tablette 7 pouces orientée lecture comme la Nook Color, et une tablette "traditionnelle". Les deux types d'appareils se portent donc plutôt bien.

Je ne referai pas la liste des avantages et inconvénients de chaque type d'appareil, chose que j'ai déjà faite dans "Ereader, tablette, smartphone....quel appareil pour les ebooks ?"

Quels éléments ont joué en faveur des readers ?

Le prix des readers a énormément baissé. En effet, il n'y a pas si longtemps de cela, il fallait compter 500 € pour une tablette, et 250 à 300 € pour un reader de qualité. Désormais, il faut compter à peu près le même prix pour une tablette (l'iPad est le prix repère qu'on le veuille ou non), et le prix des readers tourne autour de 140 à 160 $ pour les tenors du secteur, avec quelques appareils plus chers chez Sony par exemple.

Le reader a donc repris de l'intérêt au niveau du prix, et le calcul d'ajouter un peu d'argent pour avoir une tablette n'est plus de mise. Une étude récente du site Pewinternet.org, a révélé que 12% des américains sont désormais équipés d'un reader, un chiffre qui a doublé en 6 mois. D'autres études montrent par contre que le nombre de tablettes livrées pourrait dépasser celui des readers dès 2012. Encore une fois, méfions nous des chiffres, mais voilà qui prouve que les deux marchés fonctionnent plutôt bien, au moins outre-atlantique.

Une étude de CBS Interactive publiée sur le site Mashable pointe en détail les usages et tendances concernant entre autres la lecture numérique, et les appareils sur lesquels cette lecture s'effectue. On voit bien sûr d'une part que les chiffres combinés de vente de tablettes et readers explose.

Millions de ventes estimées pour Readers et tablettes, sur le marché US

Le reader doit pourtant se battre contre beaucoup de concurrents féroces, soit les tablettes d'un côté, et les livres papier bon marché de l'autre, qui restent le "support de lecture" le plus utilisé.

Enfin, pour parler de lecture numérique en général, reader comme tablette doivent faire face à la concurrence des ordinateurs (l'outil le plus utilisé pour lire des ebooks, encore aujourd'hui), le smartphone (un sérieux concurrent avec l'augmentation de la taille des écrans), et même les lecteurs MP3, utilisés à part égale avec les readers pour les ebooks.

Appareils les plus utilisés aux Etats-Unis pour lire des ebooks

L'arrivée des tablettes chez les grands noms de l'ebook

Le Nook Color aura été la première tablette d'un vendeur d'ebooks. La tablette de chez Barnes & Noble, orientée lecture numérique aura consacré le format 7 pouces comme compromis entre tablette normale et outil de lecture, et déjà utilisé sur la Galaxy Tab de Samsung. La Nook Color, vendue à bon prix, proposant des fonctionnalités tablettes, des applications, tout en restant résolument orientée lecture avec des applications dédiées, aura réussi à faire oublier son écran LCD (de bonne qualité, il faut l'avouer).

Mais on sait qu'Amazon devrait sortir une offre tablette(s) en octobre, en plus de sa gamme renouvelée de readers. Amazon aussi semble donc jouer la carte tablette, ainsi que Sony, et ce ne sont pas les seuls.

C'est bien évidemment le signe pour les distributeurs qu'il n'est plus possible de penser ebooks sans penser tablette aujourd'hui.

Alors, reader ou tablette ?

Amazon, s'il joue la carte tablette et nouvelle gamme de readers en octobre donnera à mon avis le meilleur exemple de la situation actuelle, et démontrera que les deux appareils sont incontournables. La place prise par les tablettes est évidente, et une tablette Amazon le confirmerait aussi.

Mais les readers réussissent à mon avis actuellement un petit tour de force : démontrer qu'ils sont autre chose qu'un écran noir et blanc complètement archaïque à l'ère des tablettes, mais bien une technologie concurrente qui a son propre intérêt. L'amélioration de la qualité des écrans, des interfaces tactiles plus performantes, et une vitesse qui a beaucoup augmenté rendent depuis peu ces appareils bien plus attractifs.

La baisse des prix était nécessaire pour cela, et elle a bien eu lieu. Le cap des 100 $ sera sûrement atteint en 2011 ou début 2012, même chez les acteurs principaux, ce qui est un facteur important du succès des readers actuellement.

Un peu plus d'un an et demie après la sortie de l'iPad, la situation a bien changé, avec des tablettes désormais incontournables pour les ebooks et des readers qui remportent de plus en plus de succès.

L'arrivée d'acteurs comme Kindle et Kobo sur le marché Français sera sûrement très intéressante à observer. Le reader arrivera t-il enfin à se faire une place en France où les tablettes dominent les débats ? On le saura dans quelques mois....

Images : Amazon, Apple, CBS interactive

lundi 3 juin 2013

Livre numérique en France cette fois-ci, c'est parti !

Après des années d’hésitations, le marché du livre numérique s’apprête à réellement prendre son essor, après 3 années passées à se mettre en place. Une étude du Xerfi démontre que la croissance va encore s’accélérer dans les années qui viennent.

image : Xerfi

Une lente progression amorcée il y a des années...

D’abord totalement rejetés pendant de nombreuses années, lancés et avortés à plusieurs reprises, abordés avec scepticisme par la population autant que par les éditeurs, les ebooks ont commencé à être vraiment connus de tous avec l’arrivée...de l’iPad.

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C’est avec iBooks et ses pages qui tournent que le grand public a vraiment découvert les ebooks. Puis la Fnac, avec Fnacbook, puis avec le Kobo By Fnac, est venue défricher le terrain, difficile, des liseuses.

Pourtant, des marques comme Sony et Bookeen étaient présentes depuis des années à la Fnac ou dans d’autres enseignes. Mais leurs offres étaient restées un marché de niche.

Du côté de la chaîne du livre, tout a été fait pour ralentir l’arrivée du numérique, d’abord en niant que cela puisse marcher, contre l’évidence, puis en en freinant son adoption et en minimisant son impact.

Prix gardés au niveau du papier ou le plus près possible, loi sur le prix unique du livre numérique, numérisation au compte-gouttes, blocages avec les distributeurs, tensions avec Amazon ou Google...la chaîne du livre n'a pas, c'est le moins qu'on puisse dire, pris avec confiance le virage numérique.

Il faut dire que cette transition était un véritable défi, et pouvait faire craindre une redistribution des cartes comme c'est arrivé sans la musique ou le cinéma.

Les tentatives d’union sacrée entre les éditeurs, de plateforme unique, et de faire mieux ont d’ailleurs pour l'instant échoué face à des géants américains qui connaissent leur métier, ont su séduire le consommateur avec des achats simplifiés dans des catalogues directement accessibles depuis des appareils performants, proposés à des prix de plus en plus bas.

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Depuis fin 2011, le marché a démarré, sous l’impulsion des géants Amazon, Kobo (avec la Fnac qui propose le Kobo Touch, un des meilleurs appareils du marché à 99 €), Apple, et Google dont l’offre de livres numériques arrive bientôt.

Ils se sont bien implantés sur le marché, et le consommateur a commencé à adopter ce nouveau format.

Dans ce domaine, les tablettes ont participé à la découverte et à l’adoption des ebooks plus encore que les liseuses. Et l’arrivée de toute une gamme de tablettes 7 pouces dédiées en grande partie à la lecture, et dont la dernière en date n’est autre que la Google Nexus 7 (ci-dessous avec son offre de magazines), va clairement participer à cet essor de l’ebook.

Kindle Fire, Nook Color, Nook Tablet, Kobo Vox (une nouvelle version ?), Nexus 7, et iPad mini (rumeur) ne sont pas encore arrivés sur le marché Français, et leur potentiel est immense. Tout est donc prêt pour une croissance des ventes au format numérique.

Et c’est ce que démontre très clairement l’étude du groupe Xerfi (spécialisé dans l’étude sectorielle), qui s’est attaché à essayer de deviner ce qui allait se passer en France dans les mois et années qui viennent en combinant des hypothèses.

Selon ces dernières, la croissance dans les 3 prochaines années pourrait atteindre 115%, et même représenter 6% de la valeur des ventes de livres. On est certes bien loin des prévisions américaines dans ce domaine, mais nous n’en sommes qu’au tout début de l’histoire ici.

Et même si l'ebook a toujours du mal à séduire les français, une chose est maintenant sûre : le livre numérique est bien là pour durer.  Deviendra-t-il, comme aux Etats-Unis, un format complémentaire au format poche ou relié ? Certainement, mais il faudra du temps...

dimanche 2 juin 2013

Kobo officialise sa plateforme d’auto-publication

Longtemps attendue et parfois même démentie, la plateforme d’auto-publication de Kobo est enfin officielle depuis hier. Elle s’appelle Writing Life...

Une plateforme attendue de longue date

Les rumeurs d’une plateforme d’auto-publication chez Kobo sont là depuis bien longtemps. On en entendait déjà parler il y a un an, en Juin 2011. On parlait alors d’un outil pour convertir les fichiers TXT, RTF, ou DOC directement au format ePub.

Il est vrai que face à la plateforme Kindle Direct Publishing d’Amazon, Pub.it! de Barnes & Noble ou encore Itunes connect pour Apple, un acteur comme Kobo ne pouvait pas rester indéfiniment sans ce genre d’outil, véritable accélérateur de catalogue.

L’officialisation était venue en Avril dernier par le CEO de Kobo qui avait annoncé que la plateforme serait en ligne avant l’été, et en avait profité pour expliquer le succès de Kobo en France, faisant mieux que Kindle.

Que sait-on de plus aujourd'hui ?

D'abord, que 50 auteurs seraient déjà en phase de test de la version Beta, que plus de 1600 autres seraient pré-inscrits pour la suite, et que l’ouverture devrait avoir lieu fin juin. La plateforme devrait aussi être disponible dans d'autres langues dans le courant de l'année. On connaît aussi le nom. Après la surcouche sociale de Kobo qui s’appelle Reading Life, on aura donc droit à Writing Life.

Kobo présente ensuite ses arguments, à savoir que Kobo permet de toucher plus de 170 pays, qu’il suffit d’envoyer son document au format Word, mobi ou en fichier texte, et que leur système de conversion open-source s’occupe ensuite de transformer le fichier au format epub. Le fait de prendre en charge les fichiers au format Mobi est intéressant et montre que Kobo compte bien récupérer ceux qui ont déjà publié chez Amazon.

Kobo précise un autre point intéressant : la liberté offerte par la plateforme. Toute personne peut librement utiliser la plateforme et vendre où il veut ensuite, sans avoir nécessairement à passer par Kobo. Il est même possible de proposer son ebook gratuitement. Les conditions financières sont assez floues pour l’instant. On en saura bien sûr plus lors de l’ouverture de la plateforme.

En tout cas, tout semble bien aller pour Kobo, renforcé depuis son rachat par le groupe Rakuten, et qui semble avoir choisi depuis le début la bonne stratégie pour réussir dans ce domaine. Avec la plateforme d’auto-publication Writing Life, Kobo finit de se positionner comme un véritable challenger pour Amazon.